Discorde

À peine arrivés, encore enlacés,
Surprendre les maux qui s’installent, en rang serré,
Sous couvert d’attentions délabrées.

Épris du prisonnier volontaire,
Celui qui périme l’infini jusqu’à le confiner sous terre,
Les déraisons ne peuvent se taire.

Des touts et des riens se montrent du doigt,
Et patati, et patata.
Pauvre de l’autre, l’idéal est au plus bas.

Les élans ne riment plus qu’avec d’antan,
Et l’abîmé dénonce et sous-entend,
Censuré depuis si longtemps.

À corps perdu se jette dans tout son sens,
Dénudé en guise d’offrande, mais en toute abstinence.
Et à part ça, c’est pour quand la sentence ?

Des pas lourds d’allégations accablent les lendemains.
Non merci, finalement je préfère rester sur ma fin.
Beaux inconnus en devenir, le seau est presque plein.

Les offenses se défient et se redoutent,
Comme des petites dernières pour la route.
Même les paroles s’en foutent.

À peine achevés, encore ligotés,
Un désordre enragé finit de s’acharner en toute intimité.
La porte a claqué.

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