Café du matin

Je préfère ce monde dans un semblant d’apaisement, comme une trêve éphémère où j’entends les chuchotements de l’imagination, quand l’inspiration prend place. Et je m’échappe quand la réalité se lève avec l’aube, peuplée de toute sa cohue trépidante, souvent grisante.

Encre de fleur

L’inattendu m’invite et me surprend, m’incite à le rejoindre sur des terres colorées. Prête à m’exiler au moindre souffle d’un vent porteur de chants anciens, mes sens s’affolent à l’idée de nouvelles saveurs.
Des désirs, fous d’impatience de me posséder, m’enlacent dans la chaleur de danses ensorceleuses, au hasard d’un imprévu nocturne offert aux délices sensuels.

Éparpillés

Moi, ce n’est pas la solitude qui me pèse, c’est l’absence de toi. Ça laisse plein de souvenirs éparpillés un peu partout, dedans et dehors, que je ramasse un à un, jour après jour …

Mon chagrin

Ce moment où j’emprunte, dévastée par les larmes, le chemin d’une tristesse absolue. Un chemin où il peut être fatal de s’aventurer.

Ce moment où je détourne mon regard de la vie, l’âme à l’agonie, le cœur mourant. Ce moment où j’implore un ultime instant de vie partagé avec toi… Encore un souffle…