Paysage perdu

Les quotidiens fatiguent et s’enchevêtrent, 
Trop indigestes de peut-être.
Des voix s’élèvent au-dessus de foules à genoux,
Une histoire d’hommes sur un caillou.
Je suffoque, bâillonnée d’interdits,
Le juste et la liberté sont à l’agonie.
Des haleines puent les incivilités, l’alcool et les mensonges,
Avec le “mais” au coin de la bouche, fameux coupable qui ronge.

Humain

Les mots deviennent insignifiants dans l’indigence d’un monde qui se désole.
Ma tête lourde s’écroule de trop de peines, les yeux brumeux plantés vers le sol.
J’ai pris soin des coquelicots, j’ai tendu la main, j’ai hurlé à l’aide vers les étoiles,
S’il vous plait, merci, pardon, encore, y’en a marre … Et puis j’ai mis les voiles.

Grisaille

Je règle mon café, j’en ai marre de ces marionnettes.
Mal dormi, mal réveillée, et lui qui me prend la tête !
Ce n’est pas le moment et ça m’ennuie à vrai dire.
Partout les mêmes boniments ; je préfère partir.